Après 3 jours, l'alliance de jeunes pour la santé de la reproduction, (Youth Alliance for Reproductive Health) YARH, a clôturé ce mardi premier septembre 2021 à Goma, un atelier de formation sur le droit de la santé sexuelle et reproductive et les soins d’avortement DSSR.

Dans le cadre du programme « Makoki ya Mwasi », compétences de la femme en français, de l’organisation internationale IPAS, YARH a capacité 20 jeunes leaders, animateurs communautaires, sur la santé sexuelle et reproductive en se basant sur le protocole de Maputo.

Et ce, sous la facilitation de IPAS et l’appui financier de l’ambassade de la Suède en RDC.

Se référant au protocole de Maputo, il était question de doter les animateurs communautaires de connaissances et de compétences en techniques de communication pour l’animation de focus groupes et groupes de causeries sur les droits de la santé sexuelle et reproductive de filles et femmes ainsi que les soins d’avortement.

Le traité de Maputo qui a été, à cet effet, vulgarisé est le premier document ratifié par la RDC à reconnaître l’avortement dans certaines conditions comme un droit humain des femmes qui peuvent user de cette prérogative sans restriction ni crainte de quelconque poursuite judiciaires.

La République démocratique du Congo a adhéré à ce Protocole en 2006. Il a été publié dans le journal officiel du pays en 2018.

De lors, ce document s’est heurté à plusieurs difficultés d’ordre socioculturel.

C’est dans cet angle que YARH a, grâce au programme » Makoki ya Mwasi », doté les animateurs de compétences techniques dans la clarification de valeurs et transformations des attitudes face à l’avortement lors de discutions de groupes.

À l’issue de la formation, les participants se sont engagés à œuvrer pour briser le mythe du protocole de Maputo.

Ils ont exploité leurs valeurs sur l’avortement en vue de mener en toute responsabilité des actions d’information et d’animation pour l’intérêt de la communauté.

 Les animateurs ont reconnu l’avortement clandestin comme une pratique courante dans leurs milieux. Les procédures sont pourtant, très souvent, pratiquées dans des conditions dangereuses.

Ce qui contribue au nombre élevé de décès maternels enregistrés en République démocratique du Congo.

Les animateurs formés par YARH sont, dorénavant, capacités sur la promotion de droits de la santé sexuelle et reproductive pour les jeunes filles et femmes ainsi que le fond du protocole de Maputo pour combattre les stéréotypes.

Cela passera par l’alimentation de réseaux sociaux, de médias et de la communauté sur les sujets de DSSR.