La pandémie de coronavirus frappe encore, et sa deuxième vague est plus meurtrière que la première.

Cette situation préoccupe les dirigeants du monde entier qui sont contraints de mettre à l’arrêt de nombreuses activités, même si cela coûte et coûtera encore trop cher notamment pour l’économie mondiale.

Alors que dans beaucoup de pays le reconfinement est toujours envisagé, en RDC les activités tournent au ralenti, toutes ou presque mais pas celles du secteur de l’éducation qui sont formellement à l’arrêt.

Enseignants, élèves et partenaires éducatifs ont exprimé leur ras-le-bol avec cette situation jugée discriminatoire.

Ici, seuls les établissements scolaires et universitaires ne fonctionnent pas où presque, alors que magasins, églises, bars, restaurants, entreprises privées et publiques, … continuent de fonctionner normalement avec même des mesures de lutte contre le coronavirus complètement ignorées.

Au Nord-Kivu, les enseignants qui fustigent cette décision ont annoncé qu’ils vont mener des actions de grande envergure pour que les enseignements reprennent.

Il faut dire que les élèves même craignent pour cette année qui risque, comme l’année passée d’ailleurs, de connaître des perturbations pouvant amener soit à un mauvais apprentissage, et de ce fait à des échecs en masse, soit quasiment à une année blanche.

Mais depuis, l’UNICEF plaide pour la réouverture des écoles en RDC en prenant toutes les mesures de prévention pour rendre les écoles aussi sûres que possible.

Le ministre de l’ESU a également annoncé que des propositions ont été transmises au chef de l’état pour l’effectivité de cette reprise des cours.

Pour rappel, c’est depuis le 18 décembre que les élèves ont été envoyés en vacances anticipées des fêtes de fin d’année dans le cadre de nouvelles restrictions prises par les autorités.




Job KAKULE

Job KAKULE - 14/01/2021 14:07 - Répondre 

Vraiment...