Depuis avril 2019, plusieurs attaques des ADF dans des villages   de la région de Beni ont été revendiquées par l’Etat islamique et rapportées souvent sur leur agence de propagande AMAQ.

Face à cela, certains leaders de la région de Beni ont sollicité l’implication des autorités de la RDC, de l'Afrique et celles de la communauté internationale pour mettre fin à cette situation qui menace à ce jour l’Est de la république démocratique du Congo.

Pour l’assistant, chercheur et analyste de région de grands lacs TSONGO NZENDA DESMOND, ce terrorisme dans la région de Beni, doit attirer l’attention de la communauté internationale de la CIRGL et la RDC.

" Ce système terroriste nécessite plusieurs interventions. L'État congolais doit s'impliquer et la communauté internationale doit prendre au sérieux cette situation comme c'est le cas en Algérie, au Mali, en Somalie, ou même en Afghanistan ", a-t-il expliqué.

Malgré ces revendications par l’Etat Islamique, l’armée de la RDC doit peaufiner ses stratégies pour mettre un terme à cette situation, a dit MORIS LUKENDERO notable et acteur politique de la région de Beni.
Abdoul Muhindo Syauswa Jibu activiste des droits humains, partage pour sa part cet avis : " Les autorités politico-militaires et les couches sociales dont les musulmans et les chrétiens doivent se mettre autour d'une table pour proposer des solutions à ces atrocités ".

Pour rappel, le Groupe État islamique avait revendiqué l’attaque de Lisasa en territoire de Beni, qui avait fait 21 morts le 30 octobre dernier.
L’EI avait également revendiqué l’attaque contre la prison centrale de Kangbayi à Beni au Nord-Kivu, où plus de 1 000 détenus s'étaient évadés.