Des alertes ne font que venir des milieux ruraux pour dénoncer les entrées et sorties massives des hommes lourdement armés qui se dirigent soit vers la RDC soit vers l'Ouganda.

Les villages de : THAKO, MURAMBA, KIZUMBURA, MUMBIRI, KISESA, MASAMBO sont de véritables portes aux rebelles qui proviennent du pays de Museveni.
Ces rebelles circulent en électrons libres dans ces villages du groupement Basongora en secteur de Rwenzor où l'insécurité demeure grandissante.
Deux jours ne passent sans qu'on ne reçoive de nouvelles alertes.

Hebdomadairement, ces rebelles non autrement identités, tantôt ADF, tantôt ADF/NALU, tantôt ADF/MTM, sont visibles dans de petits marchés des villages précités.

QUID des forces de sécurité présentes à ces pistes

Une caractéristique de nos forces de sécurité, une partie en tout cas une partie, c'est la "corruption". 

Il suffit d'avoir quelques shillings ougandais pour franchir la frontière sans d'autres obligations. Malgré de multiples dénonciations, les autorités politico-militaires restent indifférentes. Entre-temps, la situation sécuritaire va de mal au pire à la frontière.

Des rapports sont souvent expédiés pour dénoncer des entrées officieuses des militaires UPDF (l'armée Ougandaise) ou de certains hommes lourdement armés difficile à identifier, qui passent régulièrement les frontières de la RDC via des pistes poreuses le long de la rivière LUBIRIHA.

Ce silence qui ne rassure pas, fait croire à une complicité interne au sein de l'armée et plusieurs institutions de la RDC.

Au lieu que l'armée se penche aussi sur cet aspect de renforcer ses troupes aux frontières, elle ne fait que chercher l'ennemi à l'intérieur de la maison en laissant la porte grandement ouverte à tout vent.

Une autre solution pour mettre un terme à cela, l'armée devrait contrôler et renforcer l'appareil sécuritaire aux frontières pour mettre stopper cette barbarie, mais malheureusement, les regards sont plus rivés sur les opérations à l'interne sans faire des contours de lisières. 

Une indifférence ou un manque d'informations ?

À cette question que nombreux se posent, il y a lieu de parler plutôt d'une indifférence que du manque d'informations.
Toutes les alertes sont souvent fournies par les paisibles populations aux chargés de la sécurité dans cette zone.

Une complicité ou d'une passivité ?

Une passivité oui, car le rôle est bien joué par les populations riveraines de cette partie, celui de dénoncer des passages réguliers des hommes tantôt lourdement armés tantôt habillés en tenue semblable à celle de l’UPDF, des dénonciations malheureusement souvent minimisées par les tenanciers du pouvoir pour sécuriser les peuples et leurs biens.

Une complicité oui, car il y a plusieurs années que les citoyens s'impliquent massivement dans le "self defense" pour faire des alertes sur ces mouvements suspects mais aucune mesure contraignante n'a été prise pour décourager les passages suspects le long de la rivière Lubiriha.

Les criminels, les vampires humains, les sadiques, les terroristes, les assassins, les grands acteurs du "Spartacus" font leurs entrées et sorties sur le sol congolais à partir de ces pistes devenues des douanes qui facilitent les traversées des catégories humaines sans visages qui sont malheureusement théoriquement protégées par les militaires FARDC.