La Grève déclenchée depuis le 04 octobre, jour prévu pour le début effectif de l'année scolaire 2021-2022 conformément au calendrier scolaire du ministre de l'enseignement primaire secondaire et technique, se poursuit au Nord-Kivu.

Elle est soutenue par les enseignants réunies au sein du Syndicat des enseignants du Congo (SYECO) à Beni.

L’objectif, selon les grévistes, c’est l'amélioration de leurs conditions de vie des enseignants par le gouvernement congolais.

La manifestation de ces professionnels de la craie est également soutenue par le parti politique nouvelle élan, d’Adolphe Muzito, section de Beni.

 L'assistant du Coordonnateur fédéral de ce parti politique, Wambele Sivyavugha Muyisa, appelle le gouvernement congolais à éviter de lancer des messages d'intimidation aux enseignants grévistes : "Le parti nouvel élan trouve anormale la décision prise par le cabinet du ministre de l'EPST qui n'a pas suivi des procédures", a-t-il constaté dans sa communication de ce weekend.

Ce cadre du parti de l'opposition, membre de la coalition Lamuka, conseille au ministre et à toute son équipe d'être prudents dans leurs décisions.

Muyisa  Wambele  pense que la décision du ministre de vouloir supprimer les écoles catholiques et le retrait des numéros matricules aux enseignants grévistes, sera un handicap dans ce secteur qui a plus besoins d’écoles catholiques et protestantes qui possèdent un effectif important et des atouts avérés en la matière dans tout le pays.

Il appelle les enseignants grévistes à rester fermes dans leur décision : « Enseignants, tenez droit dans votre décision pour trouver une suite favorable car tout est garanti par les textes légaux », a-t-il déclaré.

Il a fini par appeler le gouvernement congolais à dépolitiser le secteur de l'éducation.




Ésaïe Tsongo

Ésaïe Tsongo - 09/10/2021 20:41 - Répondre 

En tou cas