Devant la presse aujourd'hui 7octobre2020, le coordonnateur de la plateforme Congo Amani Ni Leo, Hussein Jamal a adressé au Président de la république, en séjour à Goma, les préoccupations majeures de la population du Nord-Kivu.
Celui-ci a d’abord fait l’état des lieux du mouvement Congo Amani Ni Leo indiquant sue ce dernier fait face à de nombreux blocages, malheureusement de part des autorités qui, affirme-t-il, d'une manière dérobée, « tentent de leur mettre les bâtons dans les roues et ne pas faire avancer cette initiative de paix dans la région ».
Comme exemple, il a cité la célébration il y a quelques jours de la journée internationale de la paix qui a été réprimée par les autorités dans les grandes villes de la province : « On pouvait s'attendre à tout sauf à cela car c'est un droit universel reconnu à tout citoyen du monde de pouvoir célébrer cette journée », s’est-il plaint.
Une expérience à vite oublier pour l'initiative Congo Amani Ni Leo qui ne faiblit pas et qui espère récolter les 200 mille signatures requises pour sa pétition réclamant l’imposition de la paix à l'Est de la RDC.
« Il n'y a rien de plus noble pour un être humain que de chercher de vivre en paix dans son territoire », s’est exclamé Hussein Jamal.
Revenant sur la présence du chef de l’état à Goma, il a estimé que l’accueil chaleureux lui réservé par la population doit être une double confrontation entre le peuple est ses dirigeants car, ajoute-t-il, « au-delà des acclamations il y a un besoin pressant du peuple qui est la paix et la sécurité ».
« Que cela ne soit pas juste de slogans du genre le peuple d'abord ou autre. Le peuple veut la paix », a souligné celui-ci qui a déploré qu’on enregistre toujours des morts à Beni et même dans la ville de Goma suite à l’insécurité, alors que le chef de l'état est présentement sur place.
Aussi, poursuit-il, « C'est inquiétant lorsque le président arrive à l'Est et qu’en même temps l’on puisse déclencher une action qui va seulement aboutir à des confrontations entre communautés dans la province du Sud-Kivu notamment les cas de Minembwe. »
L'initiative Congo Amani Ni Leo, renseigne-t-il, veut interpeller le les autorités du pays en général, pour qu’elles ne puissent pas produire des actes qui vont perturber la paix.
« Nous sommes à près de trois décennies que l'Est de la RDC ne connait que la guerre l'insécurité, le viol et des crimes contre l'humanité. Il est temps que le chef de l'État concrétise sa promesse et que la question de la paix soit traitée de manière transparente », a conclu Hussein Jamal.
1 Commentaire
Job KAKULE - 09/10/2020 23:40 - Répondre
Bien...