Après Kinshasa, la délégation du Conseil de sécurité des Nations-Unies séjourne à Goma depuis le samedi 11 mars 2023.

Avec les autorités locales dont le gouverneur militaire Constant Ndima, il était question d’apprécier la situation sécuritaire et humanitaire dans la Province du Nord-Kivu, et évaluer le contexte opérationnel dans lequel évolue la MONUSCO.

Après avoir visité un camp de déplacés dans le territoire de Nyiragongo, cette délégation a animé une conférence de presse à la base de la mission Onusienne.

Ainsi, l’ambassadeur de la France au Conseil de sécurité de l’ONU, Nicolas de Rivière, a signifié que le problème sécuritaire est avant tout une responsabilité du gouvernement congolais et que l’ONU ne vient qu’en aide.

« Je tiens à insister là-dessus, les Nations-Unies ne peuvent pas tout faire, elles ne sont pas en charge de tout, les autorités de la RDC sont également en charge, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo sont chez elles aussi. Donc c'est une responsabilité qui leur incombe, les Nations-Unies sont là pour aider, il n'y a pas de solution magique, ce ne sont pas les Nations-Unies qui vont régler toutes seules les problèmes », a-t-il déclaré.

Poursuivant, il a soutenu « qu’il faut des discussions politiques » pour une issue pacifique de cette crise.

« N'attendez pas des Nations-Unies qu'elles règlent des choses de manière magique et de manière instantanée à la place des autorités congolaises », a insisté Nicolas de Rivière.

Il faut dire que la situation sécuritaire dans la province du Nord-Kivu reste préoccupante avec notamment la guerre en cours contre le M23.

Les rebelles qui disent refusent décidément d’observer le cessez-le-feu et progressent sur le terrain.