Comme annoncé, la poursuite de l’affaire dans le dossier Bukanga Lonzo est confirmée pour le 23 avril prochain.
C’est ce qu’indique un extrait de rôle de la Cour constitutionnelle publié ce samedi 18 avril 2025.
EXTRAIT DE RÔLE DE L'AUDIENCE PUBLIQUE DE CE MERCREDI 23 AVRIL 2025 | 11H00#RP 002/#MATIERE RÉPRESSIVE #AFFAIRE EN CONTINUATION pic.twitter.com/2bwPjXU6VT
— Cour constitutionnelle RDC (@Cour_constRdc) April 18, 2025
Ainsi, l'ancien Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, l'homme d'affaires Grobler Christo ainsi que l'ancien gouverneur de la BCC, Deogratias Mutombo ; vont à nouveau comparaître devant la haute cour qui a récemment réactivé cette affaire de détournement de plus de 200 millions de dollars destinés au projet agro-industriel de Bukanga-Lonzovaste en 2014 sous Joseph Kabila.
Ceci intervient alors que le Président de l’Assemblée Nationale Vital Kamerhe a demandé à la Cour Constitutionnelle de "régulariser la question au sujet du député national Matata Ponyo, protégé par les immunités parlementaires comme ce fût le cas pour un autre député national, Nicolas Kazadi, ancien Ministre des finances épinglé dans une affaire de détournement des fonds dans le Dossier des Lampadaires."
Affaire Bukangalonzo en #RDC: L'Assemblée nationale demande à la cour constitutionnelle de « régulariser » la question au sujet du député national Matata Ponyo, protégé par les immunités parlementaires. « Nous attendons une correspondance de la cour constitutionnelle » dit… pic.twitter.com/88jeEt7rsP
— Stanis Bujakera Tshiamala (@StanysBujakera) April 17, 2025
Il faut dire que l’ancien Premier Ministre Matata Ponyo qui a toujours clamé son innocence dans ce dossier affirmant que sa réactivation « est simplement un moyen de pression exercé sur sa personne par le régime Tshisekedi », a épinglé une dizaines de violations présumées de la Constitution lors de la dernière audience où la cour constitutionnelle a débuté avec l’instruction du dossier.
Notez que la défense de Matata Ponyo a avait de son côté soulevé plusieurs exceptions demandant à la Cour constitutionnelle de se déclarer incompétente dans cette affaire et de déclarer irrecevable l'action du ministère public contre son client.
Réagissant, le président de la Cour Constitutionnelle sans statuer sur la suite réservée à cette requête avait simplement indiqué que les exceptions soulevées avaient été jointes au dossier.
Pour rappel, la Cour constitutionnelle s’était déclarée incompétente en 2021 sous Dieudonné Kaluba pour juger l’ancien Premier ministre dans cette affaire, mais cette même cour s’est par la suite déclarée compétente, sous Dieudonné Kamuleta cette fois.
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