La République Démocratique du Congo a officialisé le lundi dernier l'entrée sur son territoire, d'un contingent des forces de défense du Burundi pour traquer les groupes armés actifs dans la province du sud Kivu.

Quelques heures après cette annonce, les forces vives de la société civile, par l'entremise de son président Mr Andrien Zawadi, met en cause la crédibilité des troupes de la communauté des États d'Afrique de l'Est (EAC) en RDC pour éradiquer l'insécurité incessante dans sa partie Est.

« Nous ne pouvons pas faire confiance à ces pays de l'EAC dès lors que nous savons que ce sont eux qui manipulent les groupes armés à la base de l'insécurité ici. Ils jouent au pompiers pyromanes, nous savons qu'il y a une guerre froide entre le Rwanda et Burundi, le Rwanda manipule les groupes armés burundais qui se trouvent dans les haut-plateaux le REDTABARA et si le Burundi vient ici, il ne vient pas pour nous, le Burundi vient protéger son pays contre les menaces du Rwanda qui veut instrumentaliser les citoyens burundais contre le régime de "Gitega" ; on ne peut croire que ces gens viennent ici pour nous. Nous sommes désolés de cela. Au lieu de donner des moyens nécessaires à notre armée, le gouvernement appelle les gens qui instrumentalisent l'insécurité ici pour venir soit disant combattre l'ennemi », a-t-il signifié.

Si la RDC estime qu'il faut une force étrangère pour épauler les FARDC, la société civile du Sud-Kivu estime qu'il faut faire appel aux forces de la SADC.

« S'il estime qu'il faut une force étrangère pour épauler les FARDC, nous demandons toujours qu'on puisse appeler la "SADC". Nous tirerons les conséquences, et le gouvernement également »,  a-t-il prévenu.

Pour rappel, ce processus a été mis en place avec le concours des chefs d'États de la Communauté des États d'Afrique de l'Est (EAC) dans le but de mettre fin aux violences dans cette partie de la RDC.
Le contingent des forces de défense du Burundi est cantonné au centre d’instruction de Luberizi.

Il est entré officiellement en RDC dans le cadre de la mutualisation des forces prônée par les chefs d'États de l'EAC, comme l'explique le lieutenant Marc Elonga, porte-parole de l'opération Sukola 2 Sud, au Sud-Kivu.




Job KAKULE

Job KAKULE - 16/08/2022 20:17 - Répondre 

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