Pour garantir les intérêts des populations vivant des activités forestières, le Programme National Stratégique de Développement (PNSD) a prévu l’établissement d’espaces de forêts sécurisées des communautés locales, qui sont d’ailleurs encadrés par le Code forestier.

Ce secteur est l’un des moteurs de l’économie rurale et une source non-négligeable de revenus de plusieurs millions de Congolais, rappelle par ailleurs le gouvernement congolais.

Cependant, a déploré le Président de la République, il s’observe une situation inquiétante où des mesures conservatoires ont été prises, perturbant les activités de certaines communautés et entrepreneurs dont l’impact se fait ressentir de manière négative.

L’exploitation artisanale du bois étant règlementée par la loi, il a été rappelé l’obligation d’assurer plutôt des mesures d’encadrement idoines, en lieu et place d’une totale privation de source de revenus à de millions de congolais.

Conforment aux dispositions du Décret n° 14/018 du 02 août 2014 fixant les modalités d'attribution des concessions forestières aux communautés locales, spécifiquement en ses articles 3,4,5,15 et 18, les autorités provinciales des zones concernées ont été invitées à s’acquitter diligemment de leurs obligations légales en la matière.

Ces mesures, précise-t-on, permettront de prévenir les abus et fraudes liés à l’exploitation artisanale, assurer à nos populations la pleine jouissance des ressources naturelles et favoriser une gestion durable de nos forêts.

Le Ministre de l’Intérieur a été chargé de s’assurer de la bonne exécution des prérogatives dévolues aux Gouverneurs de provinces en matière de gestion forestière, et ce, en harmonie avec la Ministre de l’Environnement.

Le Président Félix Tshisekedi a donc insisté sur la nécessité d’accélérer l’amélioration de la traçabilité du bois ainsi que la mise en place des partenariats pour assurer une transformation locale totale du bois congolais, au profit de sa population.