Soupçonnant Téhéran de vouloir se doter de l'arme atomique, Israël a annoncé dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 juin avoir mené une première série de « frappes préventives » contre des cibles militaires et nucléaires iraniennes. 

Selon une source militaire israélienne, l'État hébreu a mené « des dizaines » de frappes à travers toute la République islamique.

Des explosions ont notamment été entendues dans la capitale ainsi que sur le site d'enrichissement d'uranium de Natanz, dans le centre de l'Iran.

L’armée Israélienne a ainsi annoncé que le puissant chef des Gardiens de la Révolution, Hossein Salami, ainsi que le chef d'état-major iranien, Mohammed Bagheri, ont tous été tué dans cette attaque présentée comme la « première phase » de son opération militaire.

Au moins 6 experts scientifiques nucléaires ont également été tués lors de cette attaque.

De son côté, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé que l'état d'urgence a été décrété sur l'ensemble du territoire de l'État hébreu qui a également fermé son espace aérien, par crainte d'une riposte de l'Iran.

Si le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, a fait savoir que les États-Unis ne sont pas impliqués dans l'attaque, prévenant l'Iran de ne pas « cibler les intérêts américains » en représailles ; Donald Trump a lui affirmé qu’il avait été mis au courant de l'imminence de l'attaque.

« L'Iran ne peut pas avoir la bombe nucléaire et nous espérons revenir à la table des négociations. Nous verrons », a-t-il déclaré sur FOX News.