Le Premier Ministre Sama Lukonde a présidé une importante réunion ce mardi 15 novembre 2022 à Kinshasa, une réunion à laquelle ont pris part des responsables de la Mission onusienne en RDC, ainsi que de quelques membres du Gouvernement. 

A en croire le Ministre de la Communication et Médias qui a fait le point de cette rencontre devant la presse, la question liée au plan de retrait de la MONUSCO était essentiellement sur la table des discussions.

« La réunion d’aujourd’hui consistait à faire le point sur l’évolution de différents jalons. Vous savez qu’enfin de l’année, il y a une résolution qui vient renouveler le mandat de la MONUSCO pour voir dans quelle mesure, dans ce mandat, on pourra intégrer les éléments qui viendront notamment dans la partie congolaise dans le cadre du plan de retrait souhaité par notre population et par nous-mêmes », a expliqué Patrick Muyaya.

Selon le porte-parole du Gouvernement, la situation humanitaire, suite à l’agression rwandaise au Nord-Kivu sous couvert des rebelles du M23, était également au centre des échanges.

Quant à la question du M23, le Gouvernement reste catégorique ; pas de négociation avec les terroristes : « Il n’y aura pas de négociation avec les terroristes jusqu’au retrait des localités occupées. Nous nous y tenons. Et la MONUSCO, les Nations-Unies, sont tenues de faire leur part aussi. Pour le temps qu’ils sont déjà en RDC, ils ne doivent pas rester inactifs. Ils doivent apporter leur contribution », a conclu Patrick Muyaya.

De son côté, le Ministre l’Intérieur Dansiel Aselo a réitéré la position du Gouvernement de la République au sujet du retrait de la MONUSCO mais pendant ce temps, la Mission Onusienne et le Gouvernement congolais doivent travailler ensemble jusqu’au jour du retrait tel que convenu.

« Le plus important aujourd’hui c’est que nous puissions évoluer ensemble jusque le jour où, comme nous nous étions dit, nous avons les documents bien signés. Il a été dit que le jour où nous les signons, jusqu’en 2024, les forces de le MONUSCO se retirent. Il nous a été demandé que leur implication par rapport à ce que nous connaissons aujourd’hui soit également connue de la population. Ils ont demandé que le porte-parole des FARDC puisse aussi dire ce que la MONUSCO est en train de faire aujourd’hui aux côtés de nos forces armées », a-t-il signifié.