Le ministre de l’entreprenariat et des PME, Eustache Muhanzi a présenté, au cours d’un briefing de presse commun avec le ministre Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement ce jeudi 23 décembre à Kinshasa, le programme national de développement de l'entrepreneuriat des jeunes mis en place par le gouvernement.

« Ce programme donne aux jeunes la possibilité d'accéder à la formation, au crédit et au marché », a-t-il expliqué signifiant que le gouvernement considère l'entrepreneuriat comme « le levier incontournable pour favoriser l'émergence de la classe moyenne en augmentant le niveau de vie de la population. »

Le ministre Eustache Muhanzi a ainsi annoncé l'instauration du cours d'entrepreneuriat dans les programmes scolaire et académique dès l'année 2022, avec pour objectif de permettre aux jeunes de songer à la création de leurs propres entreprises dès la fin des études en lieu et place de faire de la recherche d'emploi leur principale quête. 

« Le gouvernement innove en mettant en place le programme sur l'innovation et l'entrepreneuriat des jeunes dénommé "Prodige". Ce programme voudrait que le cours sur l'entrepreneuriat soit introduit dans le cursus de la formation scolaire et académique dès la nouvelle année 2022 », a-t-il déclaré ajoutant qu’avec cela il y a des incubateurs qui doivent se créer selon les filières de chaque province.

Il a par ailleurs annoncé l’adoption de la loi sur les start-up, l’artisanat avec notamment un fonds de garantie, et cela pour créer un écosystème propice au développement des PME dans le pays.

Il faut dire que nombreux conseillent aux jeunes congolais de se tourner vers l'entrepreneuriat pour être créateur d'emploi et de ne pas en chercher.

Cette démarche est approuvée par nombreux parmi eux, mais ceux-ci font souvent face à de nombreuses difficultés que ce soit pour les fonds, le marché ou encore les nombreuses exigences légales.

Mais depuis quelques années maintenant, le gouvernement s’active pour leur faciliter la tâche et a même crée le PRONADEC et a récemment exécuté une deuxième phase du PADMPME.