Libéré dans une procédure jugée irrégulière selon les sources du dossier, Willy Bakonga, rentrera en prison.

L'ex-ministre de l’EPST a été condamné fin avril à trois ans de prison pour "blanchiment d'argent" et "transfert illicite de capitaux vers l'étranger".

Son fils Joël Bakonga avait été condamné à six mois de prison dans la même affaire.

Les deux hommes avaient été arrêtés à Brazzaville à bord d'un avion en possession de 30.000 dollars, en partance pour Paris puis extradés à Kinshasa. Ils avaient alors été incarcérés à Makala.

Quelques jours avant son arrestation, Willy Bakonga était recherché par le parquet dans le cadre d'une affaire de détournement présumé des fonds destinés à la gratuité de l'Enseignement primaire, mesure phare du quinquennat du président Félix Tshisekedi.

Mais il n’avait pas encore été poursuivi pour cette affaire. 

Notez que Rose Mutombo, la Ministre de la Justice, a écrit le 26 novembre 2021 au Procureur Général près la Cour de Cassation, lui signifiant que le Procureur Général près la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe a transmis au Directeur de la Prison Centrale de Makala, la liste des personnes condamnées par les juridictions de son ressort éligibles à la mesure de grâce en y insérant même celles condamnées par la Cour de Cassation dont Monsieur Willy Bakonga Wilima.

Elle a invité le Procureur Général près la Cour de Cassation à constater ce manquement grave et d’en tirer les conséquences qui s’imposent à l’endroit de son auteur conformément aux dispositions légales en la matière et au statut des Magistrats en vigueur. 

La ministre de la justice a insisté que « les personnes condamnées par la Cour de Cassation doivent être ramenées dans l’état où elles étaient, avant sa lettre, à la Prison Centrale de Makala. »

 




Samuel ABIBA

Samuel ABIBA - 30/11/2021 20:12 - Répondre 

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