La tension entre Kinshasa et Kigali est toujours vive, en témoigne l’incident il y a quelques jours d’un militaire abattu à la petite barrière à Goma par des gardes-frontières rwandais.

Et les conséquences de cette tension sont diverses, mais celles liées à la xénophobie et la chasse aux sorcières contre les rwandophone dans certains coins de la RDC, sont de plus en plus préoccupantes.

Malgré les condamnations des discours de haine qui gagnent du terrain et l’appel des autorités à œuvrer pour la cohésion nationale, de nombreux cas de stigmatisation des rwandophones sont signalés à travers le pays.

Ce samedi 18 juin 2022, un cas de lynchage « d’un sujet au faciès rwandais » a été rapporté à Kindu.

Ce dimanche 19 juin 2022 dans les rues à Kinshasa, des hommes armés des machettes, présentés comme des membres de la Brigade spéciale de l'UDPS, ont été filmés en train de fouiller des véhicules notamment, « pour retrouver d’éventuels rwandais », et cela, visiblement sous un œil passif des policiers.

A Goma, des chants hostiles aux rwandophones ont été entendus lors du rapatriement du corps du militaire congolais abattu à la petite barrière par des gardes-frontières rwandais.

Il y a quelques jours, le représentant des Tutsis au Nord-Kivu, le sénateur David Karambi, « avait appelé à arrêter d’assimiler les Tutsis aux rebelles du M23. »




Job KAKULE

Job KAKULE - 19/06/2022 18:13 - Répondre 

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