À Walikale, dans le territoire portant le même nom en province du Nord-Kivu, 12 personnes — dont un soldat de deuxième classe — sont jugées depuis le 26 novembre 2025 par le tribunal militaire de garnison.

Les audiences se déroulent dans la salle des réunions du territoire, transformée pour l’occasion en salle d’audience.

Le groupe est poursuivi pour plusieurs infractions graves : détention illégale d’armes de guerre, viols sur mineurs, participation à un mouvement insurrectionnel, association de malfaiteurs, dissipation de munitions de guerre ainsi qu’incitation de militaires à commettre des actes contraires à la loi et à la discipline.

Les faits auraient été commis entre 2024 et mai 2025 selon le dossier du ministère public.

La première audience, tenue le 26 novembre dernier, a été consacrée à l’identification des accusés et à la lecture des charges portées contre eux.

Le capitaine-magistrat Kabeya Claude, représentant le ministère public, estime que ce procès doit jouer un rôle dissuasif dans une région marquée par l’insécurité chronique.

 Il appelle à ce qu’il « serve d’exemple » pour prévenir de nouveaux actes criminels.

Les audiences se poursuivent à Walikale, où les autorités militaires affirment vouloir garantir un procès transparent et conforme à la loi.