Un Coup d'Etat a été rapporté en Guinée-Bissau seulement trois jours après les élections présidentielle et législatives auxquelles le président Umaru Sissoco Embalo était grand favori.

Un groupe d'officiers se présentant sous le nom de « Haut commandement militaire pour la restauration de l’ordre » affirme avoir pris le contrôle du pays « jusqu’à nouvel ordre ».

Dans la foulée, l'UA et la CEDEAO ont condamné ce qu'ils qualifient de "tentative flagrante de saper le processus démocratique et les progrès accomplis à ce jour".

Ils ont également exigé la libération immédiate de toutes les personnes arrêtées par l'armée et liées aux élections dont l'ancien président qui attendait sa réélection.

Notez ce coup d'Etat est le quatrième dans l'histoire de la Guinée-Bissau depuis l'indépendance en 1973.