10 000 personnes environ sont attendues pour la deuxième dose de la vaccination contre Ebola par le vaccin Johnson and Johnson qui va être lancé bientôt.

Cette annonce a été faite par le professeur Hugo Kavunga, chercheur à l'Institut National des Recherches Biomédicales, INRB, au cours d'un échange nous accordé.
Il a fait savoir que cette nouvelle vaccination, qui  devait intervenir 56 jours après la première, a été retardée par la pandémie de coronavirus, pour ne pas exposer les participants et les prestataires de la santé. Celle-ci concernera uniquement les personnes qui avaient reçu la première dose car, explique-t-il, les deux doses protègent mieux qu'une.

A la question de savoir pourquoi la vaccination contre Ebola alors que ce dernier est déclaré vaincu, celui-ci à réitéré que la vaccination reçue était à deux doses, et du point de vu éthique, on doit compléter les doses. Il poursuit que des données montrent que même lorsque l'intervalle est décalé, ce vaccin peut huminiser la population pendant une longue durée, surtout qu'avant que l'épidémie soit déclarée au Nord-Kivu en 2018, elle était déjà apparue en équateur, et y sévit depuis dans cette province.
Il a noté que la RDC connait des épidémie récurrentes d'Ebola, expliquant ce que c'est tout a fait normal que l'on puisse compléter la dose et  huminiser une grande partie de population.

Le professeur Hugo Kavunga a renchérit affirmant qu'il y a des guéris qui peuvent reconstituer les foyers de résurgence etant donné que le virus d'Ebola persiste dans le sperme et dans le lait maternel pendant quelques mois, voilà encore une autre raison de la nécessité du complément de la dose.

Pour finir, il a appelé la population à ne pas confondre la vaccination contre ebola, deuxième dose, et la vaccination contre le coronavirus car, précise-t-il, ce dernier n'a pas encore de vaccin jusque-là.