
Le Président Félix Tshisekedi a accordé le samedi 15 mars dernier à la Cité de l’Union africaine, une audience à une délégation de la Société civile française composée à la fois d’artistes, de personnalités institutionnelles qui travaillent dans la Francophonie, de chefs d’entreprises et autres ; portant sur la situation sécuritaire et humanitaire dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
D’après Matthias Leridon qui a conduit cette délégation, celle-ci est dans une mission de 48 heures en RDC pour pouvoir à la fois écouter l’ensemble des autorités, les Forces vives et les Organisations non gouvernementales (ONG) congolaises sur les atrocités qui sont perpétrées dans l’Est du pays : « C’est une mission de mobilisation pour montrer que la Société civile française est non seulement particulièrement touchée par la situation humanitaire dans les deux provinces du Kivu, mais qu’elle est aussi prête à se mobiliser aux côtés du peuple congolais », a-t-il fait savoir ajoutant que l’objectif est « que les massacres s’arrêtent instantanément et que la Communauté internationale, les autorités politiques se mobilisent afin de trouver enfin une solution durable et régler l’ensemble des conflits qui, depuis 30 ans, meurtrissent la population congolaise ».
Intervenant sur d’éventuelles solutions à la sortie de crise dans la partie Est, Matthias Leridon a présenté la nécessité de remporter la bataille du narratif : « C’est vrai qu’aujourd’hui, on est très mobilisé en Europe sur l’Ukraine. Pour ce qui se passe aux Kivu, ça fait trois décennies, la mobilisation n’est pas tout à fait la même », a-t-il déploré disant espérer que ce déplacement sera le début d’une initiative de mobilisation.
« Nous avons aussi partagé le fait qu’au-delà des régimes, des problématiques politiques, il y a aussi une source de résolution de ces conflits dans l’amitié qu’il peut y avoir entre les peuples », a conclu Matthias Leridon.
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