À partir du 1er mai 2020, tous les intérêts sur la dette qui auraient dû être versés par les 77 États en voie de développement, aidés par la Banque mondiale, resteront dans leurs caisses, et cela pendant six mois. Une mesure prise pour que chaque État puisse faire face aux conséquences de la pandémie de coronavirus.

D'après Bruno Le Maire, le ministre des Finances français, 14 milliards de dollars seront épargnés temporairement et laissés à la disposition de ces 77 États, après la décision prise par ministres et banquiers centraux du groupe G20 ce mercredi 15 avril. Cette somme représente les intérêts sur la dette de ces pays, qui n’auront pas à les verser sur une période de six mois (plus six mois reconductibles).

Ce coup de pouce est accordé afin que ces États puissent répondre à l'urgence sanitaire, économique et sociale, provoquée par la pandémie de coronavirus.

Quoi qu'il en soit, ce n'est pas à la hauteur des efforts espérés par plusieurs États, notamment en Afrique. La France, et plusieurs États africains s'étaient prononcés pour une annulation pure et simple des dettes bilatérales plutôt que leur report.

Paris estime que c'est une première étape qui peut donner lieu plus tard à une annulation au cas par cas.

D'ici la fin de l'année 2020, les institutions financières internationales auront la tâche de s'assurer de l'état des finances de ces pays en difficulté, notamment de la soutenabilité de leurs dettes.

Cet accord avec les pays du G20 est une première en 20 ans. Et cela alors que les tensions diplomatiques sont vives, notamment entre la Chine et les Etats-Unis. On le voit encore à travers le cas de l'OMS, privée de financement par Washington sur fond de rivalité sino-américaine.




Job KAKULE

Job KAKULE - 16/04/2020 19:11 - Répondre 

Et dire qu'ils sont méchants les blancs,🤔🤔🤔 C'est apparemment avoir tort, ou presque...


Esaïe TSONGO

Esaïe TSONGO - 16/04/2020 10:58 - Répondre 

Est-ce un signe de bon cœur ou!!!!!