Suite et fin ce mercredi 17 avril 2024 des deux journées sans activités en ville de Béni sur appel des mouvements citoyens et groupes de pression pour décrier les massacres des civils dans le quartier SAYO en commune de Mulekera. Une fois de plus les activités socio-économiques et scolaires ont été largement touchées.

Les organisateurs qui parlent d’une réussite totale de ces jours sans activités, d’autres organisations de la société civile par contre fustigent quelques dérapages des manifestants.

Déjà le matin du mercredi des barricades étaient visibles dans quelques artères du quartier Ma campagne en commune de Mulekera. 

Erigés généralement avec des croix par des jeunes, ils exigent la fin des massacres dans cette partie de la ville de Beni et sollicitent le départ de l’autorité urbaine.S ur le boulevard du 30 juin, la circulation a été trop timide.

Les activités commerciales, scolaires et le transport en commun ont connu une paralysie totale.

« Les gens ont observés la journée, c’est une réussite » a fait savoir Nick Junior membre du mouvement citoyen lutte pour le changement (LUCHA).

Tout en fustigeant, la recrudescence des massacres des civils en pleine ville de Beni, quelques organisations ont condamné le caractère violent des organisateurs.

« ils ont utilisés les enfants ,paralysie des activités scolaires , il y a eu 2 blessés par des projectiles dont une élève et jeune garçon de 16 ans dans la commune de Mulekera, ils ont obligés les gens à adhérer dans leurs activités de paralysie obligatoire de la ville » a fait savoir une actrice de la société civile et responsable d’une structure féminine qui a requis l’anonymat.

Les organisateurs et d’autres structures des forces vives, ont salué le caractère professionnel et général des agents de l’ordre en dépits des quelques cas de répression par des Gaz lacrymogène dans le quartier Matonge le mardi 16 Avril, le premier Jour.