A Beni, la société civile de la chefferie de Bashu dénonce les tracasseries dont sont victimes les cultivateurs riverains du parc national de Virunga.

Selon son président, Moïse Kiputulu, ce problème est dû à la non maîtrise de vraies limites de cet écosystème du côté de la communauté locale ainsi que des écogardes. Il dit avoir alerté depuis 2011, mais jusque-là, rien n’est fait.

Moïse Kiputulu plaide ainsi pour une séance de délimitation participative pour mettre fin à ces difficultés.

Il invite les responsables de l'ICCN d'initier une délimitation participative avec les communautés riveraines : « Nous avons constaté que ces écogardes se livrent à l’arrestation arbitraire des cultivateurs et éleveurs qui sont dans les villages environnant le parc national de Virunga. Parce qu’il n’y a pas de délimitation participative. Nous avions déjà proposé à une commission de députés de voir comment initier la délimitation participative y compris les communautés locales et les responsables de l’ICCN, afin de bien baliser les limites du parc national de Virunga et les entités décentralisées, mais sans succès », a-t-il fait savoir à la radio okapi ajoutant que cela pousse les écogardes à arrêter les populations disant qu’elles ont violé les limites du parc national des Virunga.

Cet acteur de la société civile précise que même les écogardes, tout comme les populations, n'ont pas la maitrise de vraies limites du parc national des Virunga.




Samuel ABIBA

Samuel ABIBA - 16/02/2021 22:02 - Répondre 

Vraiment