Dans un communiqué, la direction politique de l’UNC invite les militants et cadres du parti, à une journée commémorative qui connaitra deux moments forts à savoir une séance de prière et une méditation en faveur de l’acquittement de leur président, suivie du lancement de la campagne « 1 dollars pour mon parti », ce jeudi 8 avril 2021 à Kinshasa.

Retour sur les faits historiques

Le 8 avril 2020, Vital Kamerhe, Directeur du Cabinet du Président Félix Tshisekedi, est transféré à la prison centrale de Makala.

Ce jour-là, vers 19h, après son audition tout l'après-midi au Parquet Général près la Cour d’Appel de Kinshasa/Matete, Vital Kamerhe est transféré à la prison centrale de Makala. L'affaire est un détournement présumé de 50,9 millions de dollars américains.

Le procureur avait ordonné la détention provisoire de Vital Kamerhe, suite aux allégations de détournement dans l'exécution du Programme des 100 jours.

Son audition avait duré plus de 7 heures du temps, avant qu'il ne soit mis à la disposition de la police.

Et c'est vers 19h12 (heure de Kinshasa) qu'un convoi dirigé par le Général Sylvano Kasongo (Chef de la Police/Ville de Kinshasa) l'achemina à la Prison centrale de Makala, où il passa sa première nuit en prison.

L’instruction judiciaire pour enquêter sur l’exécution des travaux des 100 Jours avait débuté le 8 février 2020.

Plusieurs chefs d’entreprises et personnalités politiques avait été écroués dans le cadre de cette affaire, lorsque Kamerhe est à son tour arrêté ce 8 avril.

Le procès Kamerhe débuta le 11 mai, soit 1 mois après.

Tout le pays suivait la retransmission des audiences sur la RTNC, à partir des enceintes de la prison centrale de Makala où se tenait le procès. Le procès connaîtra de nombreux rebondissements, notamment la mort brutale du juge Raphaël Yanyi, en charge du dossier.

A l'issue du procès, Vital Kamerhe et son coaccusé, l'entrepreneur libanais Samih Jammal, sont reconnus coupables de corruption et détournement de fonds de près de 50 millions de dollars.

Ils seront condamnés à une peine de 20 ans de prison ferme et à la saisie de leurs comptes bancaires et autres biens.

Via www.babunga.alobi.cd




Samuel ABIBA

Samuel ABIBA - 08/04/2021 09:45 - Répondre 

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