La 19ème Conférence africaine des commandants s’est ouvert le lundi le 10 novembre dernier à Kigali au Rwanda.

Ce forum qui va durer de trois jours a réuni des commandants et des officiers supérieurs de 24 pays du continent africain.

A cette occasion, le ministre rwandais de la Défense, Juvenal Marizamunda, a souligné que pour faire face à l'évolution des menaces sécuritaires en Afrique, il est nécessaire de former une nouvelle génération d'officiers dotés de compétences tactiques, de compétences numériques, d'une intégrité irréprochable et d'une grande agilité stratégique.

Il a signifié que l'Afrique est confrontée à des défis multiformes, notamment le terrorisme, la cyberguerre, les migrations illégales, la criminalité transnationale et l'insécurité liée au changement climatique, qui exigent une formation militaire adaptable et novatrice : « La capacité de nos institutions à s'adapter, à innover et à collaborer détermine la force de notre dispositif de défense collective », a-t-il affirmé réitérant que la formation militaire professionnelle doit être le fondement de la préparation de tout le continent Africain.

De son côté, le général de brigade Andrew Nyamvumba, commandant de l'École de commandement et d'état-major des Forces de défense rwandaises (RDF), a décrit le forum comme « un lieu de convergence des dirigeants militaires africains, tant sur le plan intellectuel que professionnel » : « Nos discussions sur l'harmonisation des programmes d'études, le développement des échanges et l'exploitation du numérique permettront de former la prochaine génération de commandants capables de diriger des forces interarmées sur tout le continent », a–t-il déclaré annonçant que le Rwanda va céder la présidence de la conférence à la Tanzanie pour ainsi assurer la continuité et la collaboration nécessaires à la réalisation de la mission du forum.

Au cours des trois prochains jours, les participants devraient adopter des résolutions communes visant à renforcer l'interopérabilité, à harmoniser les normes de formation militaire et à améliorer les réponses collectives aux nouveaux défis sécuritaires sur le continent.