Le territoire d’Irumu, en Ituri, est une nouvelle fois frappé par la violence. Mardi 8 et mercredi 9 juillet, plusieurs villages situés entre Beu-Manyama et la rivière Samboko ont été la cible d’attaques meurtrières. Selon des sources contactées par Radio Moto Oicha, 34 corps ont été découverts à l’issue des fouilles menées jeudi 10 et vendredi 11 juillet.

Ces attaques sanglantes, attribuées aux redoutés Forces Démocratiques Alliées (ADF-MTM) — groupe rebelle ougandais lié à l’État islamique (Daesh) — ont semé la terreur dans au moins sept villages. Civils désarmés, hommes, femmes et enfants, ont été abattus à l’arme blanche et à feu.

Ce massacre survient alors que les forces armées de la RDC (FARDC) et l’armée ougandaise (UPDF) mènent des opérations conjointes pour éradiquer ces groupes armés dans le Nord-Kivu et l’Ituri.

Si certains corps ont été enterrés sur place, d’autres ont été transférés à la morgue d’Oicha, chef-lieu du territoire de Beni (Nord-Kivu), pour identification et restitution aux familles. En plus des morts, au moins sept personnes ont été blessées et plusieurs sont toujours portées disparues.

Les fouilles et recherches se poursuivent dans une région où la peur et l’insécurité persistent malgré les efforts militaires. Ce nouvel épisode sanglant rappelle la fragilité de la paix dans l’Est du pays.