La fabrication des Pop-corn c’est une activité devenue populaire dans plusieurs entités de la région de Beni. Pour subvenir à plusieurs de leurs besoins les jeunes les filles s’emploient dans cette activité.
Au poste frontalier de Kasindi, notre reporter s’est entretenu avec une jeune fille qui donne une expérience émouvante de son activité 10 mois maintenant.
Il s’agit de Madame JOYS SALIMA, diplômé en vétérinaire âgée d’une vingtaine d’année habitante du poste frontalier de Kasindi, elle s’est lancée dans cette activité des Pop-corn 10 mois maintenant. Celle qui dépendait de tous de sa famille ; elle a opté devenir indépendante financièrement.
« Avant ces pop-corn, je ne pourrais pas subvenir seule à mes besoins ; je devrais dépendre de tout de mes parents. Mais actuel, je suis indépendante financièrement et d’ailleurs si aujourd’hui en famille, il y a un problème je suis aussi sollicitée pour apporter ma contribution, ceux qui m’ont découragé au début sont nombre mais grâce à ma détermination j’ai su tenir le coup ».
Au début avec des maigres moyens ; elle a réussi à se procurer la machine à Pop-corn.
« J’avais des difficultés pour commencer mais j’avais eu peu moyens pour me procurer cette machine à pop-corn voilà aujourd’hui 10 maintenant. Nous vendons en gros et détails »
Avec son rêve de devenir une grande entrepreneure, Joys Salima appelle, d’autres filles à s’impliquer dans l’entreprenariat.
« Que celles-là, qui ne font rien, puisse aussi se lancer dans les pop-corn dans d’autres métiers comme par exemple, la coupe et couture..."
Faute d’occupation, les jeunes filles se lancent dans la délinquance juvénile et le poste frontalier fait partie de ces entités de la Beni qui compte un nombre élevé des maisons de tolérances appelées QG.
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