À Kitakanda au quartier Kyaghala dans la commune de Bulengera en ville de Butembo ; un silence troublant entoure un évènement tragique.
Deux personnes ont été violées dont une femme et son enfant, en clair, sa fille de 13 ans ; c’était dans la nuit du mercredi 25 au jeudi 26 septembre 2024.
Un acte atroce qui remet en question la sécurité nocturne dans un quartier qui est depuis un temps théâtre de conflit foncier.
Les témoignages font froid au dos, les ONG dénoncent l’insouciance de l’état qui n’arrive pas à protéger les femmes et les enfants.
Dans un reportage réalisé par Fabrice Katembo du groupe de presse Zungumuza, le journaliste qui cite les témoignages des proches des victimes, indique qu'Il s’agit d’une mère de famille de 33 ans, et sa fille de 13 ans habitantes à Nyalulembe Kitakanda au quartier Kighala qui ont été agressées séparément dans deux chambres d’une seule maison par un groupe de jeunes, cette même nuit : «Il s'agit des bandits qui ont opéré vers 2 heures du matin, après avoir fait irruption dans la maison, cassant u passage la porte. Les uns ont pris la maman et les autres sa fille. Après cet acte, ils ont fait savoir que c'est ce qu’ils ont fait ainsi que nous avons refusé de déguerpir. Ils étaient nombreux munis des machettes et des haches. Que nos autorités s'imprègnent de cette situation dans l'urgence pour nous épargner de cette insécurité, sinon nous serons exterminés », a-t-elle témoigné.
Les associations féminines de défense de droit de la femme condamnent la manière dont les autorités traitent les dossiers du viol.
Le centre hospitalier FEPSI accueille par jour 3 à 5 cas de violences sexuelles pour une prise en charge médicale et psychologique.
« Les cas de viol augmentent tous les jours. Le mois passé, nous avions reçu presque 35 victimes des violences sexuelles. Avant même la fin du mois, nous avons déjà enregistré 33 cas », a indiqué l’infirmière Masika Kivasiya Esperance, présidente de cette Association.
Elle a indiqué par ailleurs que les victimes arrivent dans cette structure sanitaire dans un état d'anxiété : « Ce sont des gens qui sont traumatisés et ici, nous les prenons en charge psychologiquement et médicalement car elles sont vraiment épuisées », a-t-elle ajouté.
L’infirmière Masika Kivasiya Esperance enfin a appelé les auteurs de ces actes à stopper ces actes « qui nuisent à la dignité humaine. »
Elle invite également l'état congolais à prendre des mesures contraignantes pour faire face à cette situation.
Notez que ce double cas de viol est enregistré à une semaine du retrait de la position militaire dans ce coin.
Sur place, les habitants plaident pour une installation des agents de l’ordre afin de restaurer l’ordre public.
1 Commentaire
Joseph Seven - 02/10/2024 19:59 - Répondre
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