Au cours de la plénière de ce jeudi 30 septembre 2021, le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, est revenu sur l’épineuse question de la désignation des membres de la CENI en vue des élections de 2023.

Il a ainsi lancé un nouvel ultimatum de 72h aux confessions religieuses pour se mettre d’accord sur un candidat-président de la CENI car, explique-t-il, « cela retarde le processus. »

Il a par ailleurs invité les membres de l’opposition, qui boycottent toujours ce processus, dénonçant le manque d’inclusivité à déposer également les noms de leurs délégués à la plénière et au bureau de l’Assemblée nationale.

Christophe Mboso a rappelé les prescrits de la loi au cours de la plénière de ce jeudi. « Sur l’Opposition, il pèse l’obligation légale de déposer les procès-verbaux et dossiers relatifs à la désignation de ses délégués ; cela est devenu plus qu’une urgence », a t-il dit.

Il estime que le mois d’octobre doit permettre de boucler ce dossier.

Il a enfin condamné les tensions et violences qui émergent dans ce contexte, citant les actes de vandalisme commis dans les installations de l’Eglise Mission Sacerdoce Royal (MSR) de l’évêque général de l’Eglise du Réveil du Congo, dans la nuit du 22 au 23 septembre 2021.

Il faut dire que Lamuka et FCC conditionnent leur participation à ce processus par un consensus plus large.