Les normes internationales tablent en moyenne sur 2% de décès dans une prison par mois.

Mais dans la prison centrale de Beni au Nord-Kivu, les compteurs s’affolent : cette moyenne est de 7,4%. Depuis le début de l’année 2024, 120 personnes détenues sont mortes, dont : 9 en janvier, 11 en février, 8 en mars, 15 en juin et 14 en septembre.

Comment mettre fin aux décès récurrents dans cette prison ?

La question a fait l’objet ce mercredi 27 novembre 2024 d’un atelier organisé au Quartier général de la MONUSCO par ses Sections d’appui à l’administration pénitentiaire et d’appui à la Justice.

Trente-trois participants (dont deux femmes) y ont pris part dont des acteurs de la chaine pénale y compris les autorités pénitentiaires, de la justice civile et militaire ; la société civile, des ONGs, des agences et des partenaires internationaux.

Plusieurs causes de cette surmortalité ont été recensées.

Parmi celles-ci, il y a la malnutrition, la prise en charge médicale qui n’est pas toujours efficiente, avec la récurrence de certaines maladies telles que la tuberculose, l’hypoglycémie, l’anémie, le paludisme, la détresse respiratoire et la déshydration.

Mais « LA » principale cause, selon les participants, reste la surpopulation qui ne permet pas d’assurer des conditions optimales de détention.

Construite pour une capacité d’accueil de 250 places, la prison centrale de Beni a un taux d’occupation de 600%. Elle héberge aujourd’hui plus de 1500 détenus, condamnés et prévenus. 

Parmi les recommandations issues de cet atelier, figure en première place le désengorgement de la prison centrale de Beni.

Il a aussi été proposé d’identifier les cellules à aménager selon les catégories (condamnés, prévenus et détenus) et de les séparer afin que les uns ne côtoient plus les autres ; l'extension de la prison avec construction de nouvelles cellules figure aussi parmi les recommandations, ainsi que le recyclage du personnel : certains agents ne sont pas suffisamment formés à la prise en charge des détenus, surtout les malades.

« La plus grande recommandation après avoir réfléchi, on a pu demander que la prison soit désengorgée. Donc, il faut que les détenus diminuent et là on pourra voir si les conditions pourront s’améliorer. On a également demandé aux magistrats d’inspecter régulièrement la prison mais aussi au niveau des tribunaux de faire la célérité dans le traitement des dossiers, ça pourra aussi impacter les conditions de vie des détenus. Au niveau de l’administration pénitentiaire, nous devons proposer les libertés conditionnelles à certains détenus qui sont dans les normes afin que le ministre qui a en charge la justice et garde des sceaux, accorde le cas échéant la liberté conditionnelle à certains détenus et cela peut va nous amener à désengorger la prison et les détenus pourront respirer », a déclaré Tsongo Makelele, directeur de la prison de Beni,à l’issue de cet atelier.

Avec Jean Tobi Okala de la MONUSCO/Beni.




Ir kasilamu MANTRABi

Ir kasilamu MANTRABi - 28/11/2024 09:18 - Répondre 

Bonjour chères facilitateur de la communication, juste Pour savoir si Pourquoi les autorités de la justice ne doivent pas être véridique dans leurs fonctions , Pourquoi n'est pas respecté les lois recuses pour terminé les infractions ainsi que les donsiers en exercices, la surpopulation des personnes en infractions permet la pertes de vie des personnes en infractions cause de la mauvaise traitement des dossiers à cause de la corruption des autorités scencé de mètre la clarté dans différents types des infractions. Luttons contres la corruption d'abords , être véridique est honnête dans chaque fonction . Ok mercie . Bonne compréhension.