Le Parlement français a adopté définitivement ce dimanche, par un dernier vote des députés, le projet de loi instaurant le passe vaccinal, que le gouvernement veut mettre en œuvre au plus vite face au regain de l'épidémie de Covid-19.

Après deux semaines d'examen, le projet de loi « renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire » a donc été définitivement adopté par le Parlement.

Les parlementaires socialistes ont prévu de saisir le Conseil constitutionnel pour garantir le respect des « libertés fondamentales », ce qui va repousser de quelques jours la promulgation du projet de loi.

Alors que quelque 300 000 contaminations sont enregistrées quotidiennement en moyenne depuis une semaine, le gouvernement espère une mise en œuvre de ce passe vaccinal autour du 20 janvier.

Il faudra alors pouvoir justifier d'un statut vaccinal pour accéder aux activités de loisirs, restaurants et bars, foires ou transports publics interrégionaux.

Un test négatif ne suffira plus, sauf pour accéder aux établissements et services de santé.

Le nouveau passe ne s'appliquera qu'à partir de 16 ans, les mineurs de 12 à 15 ans restant eux soumis à l'obligation de présenter l'actuel passe sanitaire.

Pour ce douzième texte sanitaire en deux ans, une semaine d'examen par les deux assemblées était programmée initialement, pour une application au 15 janvier.

Le temps a doublé, entre couacs et polémiques, avec en point d'orgue les déclarations du président français Emmanuel Macron, décidé à « emmerder » les non-vaccinés.

Ce passe vaccinal sera applicable aux sportifs professionnels étrangers.

Novak Djokovic, qui a été expulsé d'Australie, pourrait donc être privé de Roland-Garros.