Dans une communication rendue publique ce samedi 11 septembre, le mouvement citoyen lutte pour le changement (LUCHA) section de Beni, dresse un bilan sombre de la situation sécuritaire depuis l'instauration de l'état de siège par le gouvernement congolais, 4 mois après.

Dans cette communication, la LUCHA dit enregistré un cycle infernal de tueries des civils, des violations graves des droits humains avec des restrictions des libertés, le musèlement de l'administration publique locale, des cambriolages de maisons et impositions des taxes par les autorités militaires depuis cette période spéciale qui concerne le Nord-Kivu et l’Ituri.

Vu cette menace criante, selon ce mouvement citoyen, il a appelé à deux 2 journées sans activités soit du lundi au mardi 14 septembre 2021 en ville de Beni au Nord-Kivu.

« En attendant le lancement officiel des mobilisations citoyennes pour exprimer notre indignation au vu de la souffrance que nous traversons, nous avons pris part à toutes les réunions aux côtés d’autres forces vives appelant la population à observer 2 journées sans travail ; le lundi le 13 et mardi le 14 septembre en restant chacun à son domicile avant le début effectif des protestations citoyennes pour sauver l'avenir de notre région. 
Nous prions à tous ceux qui détiennent : des véhicules, motos et vélos de les laisser à la maison pendant ces 2 journées pour exprimer nos pleures et notre attachement plus profond à l'égard de nos êtres chers disparus depuis 2014 dans la douleur », précise-t-on dans ce communiqué de la LUCHA.

Signalons que nombreux critiquent l'instauration de l'état de siège par le président de la république en mai dernier pour faire face à l'insécurité grandissante orchestrée par les groupes armés qui pullulent dans la région notamment dans plusieurs villages et axes routiers des provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.




Jemimma Kab

Jemimma Kab - 12/09/2021 06:38 - Répondre 

Ole kwa yule ata kaye fungula mlango ya duka yake, motard atakaye patikana na moto yake mu ville, dereva atakaye onekana na gari lake barabarani. Ça n'a que trop durer!