Les députés nationaux membres de l’Union sacrée qui disent avoir suivi la déclaration de leurs collègues membres du Front commun pour le Congo (FCC) qui ont refusé de participer au débat et à l’adoption de la loi électorale, les accusent de vouloir arriver la non- tenue des élections dans le délai constitutionnel.

Ils dénoncent le fait que ceux-ci exigent un dialogue en dehors du Parlement, qui ne vise que le partage du pouvoir sans le concours du peuple.

« L’ Union sacrée de la nation s’inscrit dans le schéma constitutionnel et ne peut compromettre les valeurs démocratiques pour lesquelles elle s’est battue et s’est séparée du FCC et auxquelles elle demeure fermement attachée; elle réaffirme l’engagement ainsi que la détermination du président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, maintes fois réitérée pour l’organisation de meilleures élections que le pays n’a jamais connues en trois cycles, c’est-à-dire des élections crédibles, inclusives, transparentes et apaisées, et ce, conformément aux lois pertinentes et aux bonnes pratiques en la matière », expliquent les députés nationaux membres de l’Union sacrée, dans une déclaration rendue publique ce samedi 16 avril 2022.

Soulignant que la loi électorale actuellement en vigueur est un héritage du FCC seul, alors que la proposition de sa modification en discussion à l’Assemblée nationale n’est pas l’œuvre de l’Union sacrée mais plutôt celle de l’opposition à l’époque où FCC et CACH étaient en coalition, les députés nationaux de l’Union sacrée pointent du doigt « l’attitude malhonnête du FCC qui vise à tromper l’opinion sur les motivations cachées. »

Les élus de l’Union sacrée disent par ailleurs "prendre le peuple a témoin sur l’attitude antidémocratique du FCC qui tend à bloquer le processus électoral et pérenniser la culture du glissement et des dialogues de partage de pouvoir."

Ils appellent enfin le FCC au respect des principes démocratiques « et lui rappellent sa responsabilité historique sur les dérives auxquelles on peut conduire sa stratégie de blocage des institutions. »

Notez que le président de l’assemblée nationale Christophe Mboso a demandé le report à mercredi prochain du débat sur la réforme électorale pour notamment permettre aux députés du FCC de revenir pour participer aux débats.




Djamba NDJOLO

Djamba NDJOLO - 16/04/2022 23:53 - Répondre 

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