En Guinée, le comité national du rassemblement et du développement dirigé par le chef des forces spéciales, le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya, a annoncé le dimanche à la radio-télévision nationale, la RTG, avoir arrêté Alpha Condé.

Il a également annoncé la dissolution des institutions et la suspension de la Constitution.

Les putschistes disent que le chef d'État est avec eux et qu'il va bien.

En dehors de quelques images et vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, aucune autre nouvelle d'Alpha Condé.

Le président en exercice de l'Union Africaine (UA) et président de la RDC, Félix Tshisekedi, ainsi que le président de la Commission de l'Union Africaine, Moussa Faki, ont vite réagi condamnant « cette prise de pouvoir par la force. »

Ils exigent la libération d'Alpha Condé.

Notez que le Groupement des forces spéciales de l'armée guinéenne, s’est donc retourné contre Alpha Condé qu’il avait lui-même créé.

Celui qui a dirigé la Guinée pendant onze ans et venait d'être élu pour un troisième mandat, a marqué la vie politique guinéenne pendant un demi-siècle.

Une carrière à rebondissements durant laquelle il aura connu l'exil, la prison et le pouvoir suprême.