C’est un coup de théâtre. Les six clubs anglais initialement engagés dans cette Super Ligue ont annoncé mardi 20 avril dans la soirée leur retrait de ce projet.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a salué ce mercredi 21 avril le retrait des clubs anglais du projet controversé de Super Ligue, estimant que c'était la « bonne issue ».

Ceci, seulement quarante-huit heures après l’annonce d’un projet de compétition privée portée par douze grands clubs européens.

Manchester City a été le premier club à annoncer son retrait mardi soir, avant qu’Arsenal ne suive : « Nous avons fait une erreur et nous nous excusons pour cela », a déclaré le club anglais.

Chelsea, Liverpool, Tottenham et Manchester United ont pris cette même décision.

Il faut dire que de l’autre côté de la Manche, l’initiative des douze clubs apparaissait comme un affront.

Du Premier ministre britannique, Boris Johnson, au prince William, en passant par le leader de l’opposition, le travailliste Keir Starmer, et les instances officielles du ballon rond, tous étaient vent debout face à ce projet.

Et même le Parlement s’était saisi de la question.

Les joueurs de Liverpool, club frondeur, ont publié un communiqué commun pour affirmer leur rejet.

Cette opinion a rejoint celle de Pep Guardiola, entraîneur vedette de Manchester City, autre club dissident.

Pour le Catalan, « ce n'est pas du sport si le succès est garanti ou si perdre n'a aucune importance ».

Les clubs anglais out, restent désormais trois espagnols et trois italiens, mais toujours aucun allemand ni français, deux nations majeures qui ont pu manquer à la Super Ligue pour présenter un front commun. 

« Rebâtir l'unité »

Dans un communiqué, les créateurs de la Super Ligue ont réagi à ce Brexit des clubs anglais en annonçant qu'ils allaient « reconsidérer les étapes les plus appropriées pour remodeler le projet », ce qui s'apparente à une suspension du projet.

D’autre part, le président de l'UEFA Aleksander Ceferin s'est réjoui ce mercredi dans un communiqué du retrait de six clubs anglais parmi les 12 promoteurs d'une Super Ligue privée, promettant de « rebâtir l'unité » du football européen et « d'avancer ensemble ».

Après donc avoir menacé lundi dernier de bouleverser l'ordre établi du football européen, le projet controversé de Super Ligue se retrouve acculé par le retrait de ses membres anglais, au point de craindre d'autres défections ce mercredi et un échec complet.

La défaite est de taille pour le président de la Super Ligue et du Real Madrid, Florentino Perez, ainsi que le vice-président Andrea Agnelli, président de la Juventus Turin, qui étaient à l'initiative de cette ligue fermée.




Job KAKULE

Job KAKULE - 21/04/2021 20:22 - Répondre 

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