Deux éléments de la police nationale congolaise ont été tués par des bandits armés au cours d’une patrouille dans la nuit du lundi 15 avril dernier près de la mosquée de Katindo en commune de karisimbi dans la ville de Goma.

À en croire des témoins sur place, les policiers sont tombés en embuscade tendue par ces hommes armés, et des échanges de tirs s'en sont suivis.

Des coups de feu ont ainsi duré plusieurs minutes causant ainsi une grande panique dans le chef de la population dans cette partie du chef-lieu du Nord-Kivu.

Ces bandits se sont volatilisés dans la nature, ce qui inquiète une majeure partie de la population alors que ces derniers jours ont été tendus suite à une dizaine de tueries, parfois en plein jour.

Pendant ce temps, le collectif des mouvements citoyens et Groupes de pression du Nord-Kivu s’est dit préoccupé de la gestion calamiteuse de la province et de la Ville de Goma.

Ce dernier déplore le fait que « malgré la présence dans cette partie de la RDC des officiers et leurs grades respectifs la question sécuritaire demeure banale à leur égard » : « ceci se justifie par la multiplicité des actes barbares commis en pleine ville de Goma et qui passent hors contrôle de services de sécurité », indique-t-il dans un communiqué publié en début de semaine.

Ce collectif dénombre 23 personnes tuées (19 hommes et 4 femmes) entre janvier et Avril, soit une moyenne de 6 personnes par mois dans la ville de Goma, hormis le cas de 5 personnes tuées dans la soirée du samedi 13 au dimanche.

Il exige ainsi le départ du maire policier de la ville de Goma, le Commissaire Supérieur Principal Faustin Kapend, et la démilitarisation du chef-lieu du Nord-Kivu.