Le M23 qui occupe la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, a réagi aux accusations formulées par le Haut-Commissariat de l’ONU sur les droits de l’homme qui lui reproche d’avoir enlevé il y a quelques jours au moins 130 hommes malades et blessés internés dans les hôpitaux CBCA Ndosho et Heal Africa, soupçonnés d’être des militaires de l’armée congolaise ou des résistants Wazalendo.

Dans un communiqué publié ce mercredi 5 mars 2025, ce mouvement rebelle réfute ces accusations qu’il qualifie de manipulation délibère destinée à ternir son image : « L’opération menée contre 130 éléments FARDC cachés dans les hôpitaux a été réalisée de manière rigoureusement pacifique et conforme aux exigences du droit international humanitaire », explique cette mise au point de Lawrence Kanyuka, le porte-parole civil de l’AFC, la plateforme politico-militaire qui parraine le M23.

Il avance que l’objectif de cette opération « était de mieux sécuriser ces structures médicales infiltrés par des combattants fuyards qui avaient choisi de se réfugier dans certains établissements hospitaliers où ils se faisaient passer pour de faux malades » ; « Cette opération organisée avec le consentement des responsables des unités médicales concernées est intervenue suite à de nombreux rapports sécuritaires attestant la perpétuation des crimes par lesdits éléments FARDC contre la population, notamment des viols et des vols par ces faux malades », explique-t-il indiquant que le M23 n’a en aucun cas mené d’attaques contre des hôpitaux.

Il faut dire que les rebelles sont régulièrement accusés de massacre et recrutement forcés des jeunes et des enfants ; ce qu’ils rejettent assurant être respectueux des droits de l’homme.

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Joseph Seven

Joseph Seven - 05/03/2025 16:41 - Répondre 

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