Le député national Josué Mufula affirme avoir a échappé à la mort, dans la nuit du lundi 22 au mardi 23 août 2022 à Goma, après avoir tenté de secourir un citoyen lambda « écrasé méchamment par une jeep de la police nationale. »
Il explique avoir été alerté par les habitants de la place vers 21h00.

Il a ainsi a tenté d'avoir au téléphone quelques autorités policières et militaires pour transmettre le désarroi des témoins qui ont vécu ce drame.

Ces derniers n'ayant pas accédé à sa requête pour acheminer promptement la victime dans une formation médicale de la place, l'élu de Goma s'est vu obligé de quitter sa résidence pour s'enquérir de la situation et voir comment sauver la vie de son compatriote qui se tordait de douleur.

Arrivé sur le lieu du drame, Josué Mufula explique avoir failli également y laisser sa peau suite aux altercations entre les policiers et les militaires qui ne voulaient pas ramener à la morgue le corps du jeune homme qui venait de trépasser.

Se sentant en danger après avoir été brutalisé et braqué par les militaires, le député national Josué Mufula, à l’en croire, a dû interrompre ses vacances parlementaires pour regagner Kinshasa où il compte davantage exprimer toute sa désolation eu égard « aux comportements sauvages et prédateurs de certains hommes en uniforme qui ne respectent aucun droit humain » sous prétexte de l'état de siège instauré par le chef de l'Etat depuis plus d'année. 

Pour lui, les kivuciens ainsi que les ituriens ne doivent pas devenir des esclaves dans leur propre pays « malgré le régime d'exception instauré soi-disant pour mettre fin définitivement à l'insécurité. »