Le Rwanda a récemment exprimé son opposition au soutien de la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) à la Force de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), déployée dans l'est de la RDC.

Dans une correspondance adressée à Carolyn Rodrigues-Birkett, Présidente du Conseil de Sécurité des Nations Unies, Vincent Biruta, Ministre rwandais des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, a officiellement saisi le Conseil de Sécurité des Nations Unies pour tenter de bloquer le soutien de l'ONU à la Force militaire de la SADC dans l'Est de la RDC (SAMIDRC) qui combat aux côtés des FRADC.

Vincent Biruta a souligné que le Conseil de sécurité de l’ONU a chargé la MONUSCO d'examiner les moyens de fournir un soutien logistique et opérationnel limité à cette nouvelle force militaire.

Il a également appelé le Conseil de Sécurité à éviter l'escalade du conflit dans l'est de la RDC en ne réexaminant pas la demande de soutien logistique et opérationnel à la coalition autour des FARDC.

Alors que le Rwanda a toujours nié sa participation dans la crise à l'Est de la RDC, sa prise de position en rapport avec le soutien logistique aux FARDC suscite une vive inquiétude et constitue, pour ses détracteurs, une preuve de plus de son soutien avéré aux rebelles.

Pendant ce temps, les travaux d’un mini-sommet d’Addis-Abeba sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC se poursuivent ce samedi 17 février 2024 après la cérémonie d’ouverture de la 37ème assemblée générale des chefs d’État et de gouvernement de l’Union Africaine.

Aucune communication publique n’a été faite en dehors de l’annonce de suspension des travaux, et tous les participants sont unanimes quant à la montée de tension entre les deux protagonistes.

Dans son exposé, le président Félix Tshisekedi a clairement désigné le régime du Rwanda comme instigateur et responsable de l’insécurité et du pillage des richesses congolaises.

De son côté, la partie rwandaise a réitéré sa rhétorique génocidaire contre le minorité Tutsi, accusant Kinshasa de vouloir renverser son régime




Kabemba. LAMBERT

Kabemba. LAMBERT - 17/02/2024 11:59 - Répondre 

Bonjour La société civile des ONGs des Défenseurs des Droits de l'homme regrette d'entendre les propos de criminel Paul KAGAME qui donne d'injonctions au conseil de sécurité de l'ONU . La SOCODDH saisi la CPI contre KAGAME d'avoir être coupable des massacres en RDCONGO .