Le Coordonnateur humanitaire en République démocratique du Congo, M. Bruno Lemarquis, exprime « son profond désarroi face à la dégradation continue de la situation humanitaire dans la province du Nord-Kivu. »
Dans un communiqué publié le 10 janvier dernier, il a fait savoir que plus de 100.000 personnes ont été déplacées dans le territoire de Masisi suite aux affrontements continus entre le M23 et l'armée congolaise : « Plus de 2,8 millions de personnes se trouvent actuellement en situation de déplacement dans le Nord-Kivu, soit plus du tiers de la population de la province, les femmes et les enfants étant les premières victimes des conflits », a indiqué Bruno Lemarquis.
Il a par ailleurs déploré la résurgence de l’activisme d’autres groupes armés, y compris les groupes ADF et CODECO au cours de ces dernières semaines ; ce qui a entraîné « une augmentation constante du nombre de victimes civiles et de personnes déplacées, tant au Nord Kivu qu’en Ituri » : « Cette violence cible également les personnes dans les sites de déplacés, en totale violation du caractère civil de ces sites », a ajouté Bruno Lemarquis indiquant que le personnel humanitaire paie également « un lourd tribut. »
📢 𝐂𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞́ 𝐝𝐞 𝐏𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞
— OCHA DRC (@UNOCHA_DRC) January 10, 2025
Le Coordonnateur humanitaire en #RDCongo, @UN_Lemarquis, exprime son profond désarroi face à la dégradation continue de la situation humanitaire dans la province du Nord-Kivu.
A lire: 👇https://t.co/z2UrN2Z7Ky pic.twitter.com/ZHWmZSJi2t
Ce dernier a signifié que l’année 2024 a été particulièrement meurtrière, avec 9 travailleurs humanitaires tués et plus de 400 incidents visant directement les acteurs humanitaires et leurs opérations : « Au nom de la communauté humanitaire, je condamne fermement ces violences contre les civils et les humanitaires. Je réitère qu’en aucune circonstance, ni les civils, ni les travailleurs humanitaires, ni les infrastructures civiles critiques fournissant des services essentiels aux civils ne doivent être pris pour cible », a conclu Bruno Lemarquis soutenant que toutes les parties au conflit doivent se conformer au respect du droit international humanitaire et des droits humains.
Et pour ce faire, le Coordonnateur humanitaire en RDC a appelé les parties prenantes, y compris celles ayant une influence sur les parties au conflit, « à travailler pour une désescalade immédiate des hostilités. »
1 Commentaire
Joseph Seven - 12/01/2025 18:15 - Répondre
🤔🤔🤔