Au moins 383.000 personnes parmi les déplacés de guerre sont rentrées dans leur milieu d’habitation entre mars et juillet cette année en province du Nord-Kivu.
C’est ce que renseigne une note d’information du Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA), publiée cette semaine.
Cette dernière précise que personnes avaient fui les affrontements entre les Forces armées congolaises et les rebelles du M23 en territoire de Rutshuru, particulièrement dans les villages de Kibirizi, Birambizo et Bambo : « Ces retournés étaient auparavant déplacés sur les axes de Nyanzale, Kikuku et Kyahala dans la zone de Kibirizi, ainsi que dans les territoires de Lubero et Walikale. La majorité n’a pas encore reçu d’assistance malgré les besoins croissants de santé, de nourriture, d’abris et d’accès à l’eau », indique-t-elle.
Environ 383 000 personnes déplacées sont retournées dans leurs villages d'origine dans le territoire de #Rutshuru entre mars et début juillet 2024.
— OCHA DRC (@UNOCHA_DRC) August 13, 2024
Sur place, la situation humanitaire demeure précaire pour une grande partie de ces populations.
Lire ici👉https://t.co/76NSajNf5h pic.twitter.com/EoHI3B3r2S
OCHA mentionne par ailleurs une situation sécuritaire relativement calme sur le terrain « en dépit de quelques incidents armés de faible intensité en plein cessez-le-feu », dans le groupement Binza notamment où le M23 a pris le contrôle de nombreuses entités, dont Kinyandoni, Kiseguru, Katwiguru, Ishasha.
« Cette période de calme relatif a permis la reprise progressive des activités humanitaires, notamment dans la zone de santé de Kibirizi. Cinq organisations ont repris leurs opérations après la suspension de leurs activités entre juin et début juillet à cause de la recrudescence des violences », ajoute OCHA.
1 Commentaire
Joseph Seven - 15/08/2024 09:41 - Répondre
🤔🤔🤔