Le gouvernement de la RDC multiplie des efforts pour arriver à une issue diplomatique sur la question de la guerre contre le M23.

Alors que les rebelles contrôlent depuis plus d’un mois maintenant la cité de Bunagana en territoire de Rutshuru au Nord-Kivu, les autorités congolaises s’activent pour obtenir leur retrait, et cela ne devrait pas, à priori passer par des efforts militaires, mais diplomatiques, malgré la détermination du gouvernement congolais à ne pas dialoguer avec le M23 qu’il a depuis qualifié de groupe terroriste.

Après l’entretien de l'émissaire de Félix Tshisekedi, le ministre des Infrastructures et Travaux publics Alexis Gisaro avec le président Yoweri Museveni en Ouganda, des sources concordantes, citées par la radio allemande Deuche Welle, affirment que Kinshasa se dit cette fois prêt à dialoguer avec le M23.

La condition fixée par le gouvernement congolais au mouvement rebelle est de se retirer de l'agglomération de Bunagana et revenir à leurs anciennes positions, c’est-à-dire, sur les collines de Chanzu et Runyoni, toujours en territoire de Rutshuru.

Il faut dire que nombreux se montrent critiques à l’égard de la diplomatie congolaise qui, malgré sa prise de position ferme, accusant le Rwanda de soutenir les rebelles du M23, « peine à obtenir gain de cause. »

Sur terrain, on ne rapporte plus des affrontements entre les FARDC et les rebelles du M23, alors que l’armée congolaise était présentée comme bien partie pour en finir avec les rebelles du M23.

Pour rappel, la communauté internationale et les dirigeants de la communauté de l’Afrique de l’Est avaient préconisé le dialogue avec les rebelles du M23, ce que Kinshasa semblait ne pas accepter.




Job KAKULE

Job KAKULE - 18/07/2022 20:17 - Répondre 

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