Ce jour-là, 10 juillet comme aujourd’hui, mais en 1999, signature de l'Accord de cessez-le-feu de Lusaka entre la RDC, Angola, Namibie, Rwanda, Ouganda et le Zimbabwe, sous la médiation de l'OUA et de la SADC.

L'Accord établit, pour la 1ère fois, un dialogue entre les groupes rebelles (RCD/MLC) et Kinshasa.

Bien avant, Kinshasa était traditionnellement opposé à un tel format d'accord, mais fut contraint de le signer.

Cet accord posait aussi les principes de base qui devaient présider au processus de paix en RDC : la cessation des hostilités et le retrait définitif des troupes étrangères.

Malgré les pistes de solutions que semblait dégager l'accord, il resta pendant longtemps lettre morte car Laurent Désiré Kabila avait refusé de l'appliquer.

Pour lui, l'accord conférait "une sorte de légitimité à des rebelles manipulés et directement contrôlés par l'Ouganda et Rwanda"

Le Président LD Kabila avait donc préféré l'enlisement dans une guerre que lui-même avait prévue "longue et populaire".

C'est seulement à sa mort en janvier 2001, et avec l'arrivée de Joseph Kabila que l'accord fut de nouveau relancé.

Dès son entrée en fonction, Joseph Kabila s'engagea fermement à faire appliquer l'Accord de Lusaka dans son intégralité et à organiser le dialogue politique qu'il préconisait.

Le processus de paix entra alors dans une nouvelle phase qui aboutit au dialogue inter-congolais et à la mise en place des institutions de transition en 2003, sous le format 1+4.

(Avec Benjamin Babunga, via www.babunga.alobi.cd)




Job KAKULE

Job KAKULE - 12/07/2021 13:14 - Répondre 

Bien...