Ce jour-là, 3 juin comme aujourd'hui, mais en 2016, Mohamed Ali (né sous le nom de Cassius Marcellus Clay, Jr) décède à Phoenix (en Arizona, aux Etats-Unis), à l'âge de 74 ans.
Triple champion du monde des poids lourds, Mohamed Ali venait de lutter, pendant 32 ans, contre la maladie de Parkinson.
Autant le boxeur était doté de dons uniques, d’une technique très pure, d’une étonnante mobilité et d’un punch au-dessus de la moyenne, l’Histoire retiendra qu'il a aussi bouleversé les conventions sur et en dehors du ring, avec son rare sens de la formule, son instinct de grand communicateur, son gout pour la provocation et son combat permanent contre l’ordre établi.
Né sous le nom de Cassius Clay, champion olympique à Rome en 1960, il avait débuté sa carrière professionnelle la même année, devenant champion du monde WBA en 1964 en battant Sonny Liston par KO au 7e round.
La même années (1964), il se convertit à l'islam et change de nom, pour devenir Mohamed Ali.
Maître mondial incontesté de la catégorie reine des lourds, celui qu'on surnommait "The Greatest" (Le plus grand) avait choqué les Etats-Unis en 1967 en refusant de faire son service militaire et de partir faire la guerre du Vietnam, en raison de ses convictions religieuses.
Il sera alors emprisonné, déchu de ses titres et interdit de boxer pendant trois ans et demi, avant de redevenir champion du monde en 1974, réunifiant les titres WBA et WBC lors de sa victoire par KO (8e round) sur George Foreman lors du "Combat du Siècle" à Kinshasa (au Zaïre).
Il avait perdu son titre aux points face à Leon Spinks en février 1978, mais le récupèrera en prenant sa revanche en septembre de la même année.
Mohamed Ali terminera sa carrière professionnelle sur une défaite aux points face à Trevor Berbick, en décembre 1981.
Depuis lors, il sera affaibli par la maladie. Il était apparu, malade et affaibli, lors de la cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques 1996 d'Atlanta où, tremblant, il avait embrassé la vasque olympique.
En 2005, il avait reçu la médaille présidentielle de la liberté, la plus haute décoration civile aux Etats-Unis.
En termes de bilan, il aura raccroché ses gants avec un palmarès de 56 victoires (dont 37 avant la limite) et 5 défaites.
(Avec Benjamin Babunga, via www.babunga.alobi.cd)
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