Ce jour-là, 31 mai comme aujourd’hui, mais en 1991, à Lisbonne (Portugal), l'on assiste à la signature de l'Accord de paix (historique, après 16 longues années de guerre civile en Angola), entre le Président angolais José Eduardo Dos Santos et le chef de l'UNITA, Jonas Savimbi.

L'accord fut signé en présence de James Baker (secrétaire d'État américain), d'Alexandre Bessmertnykh (ministre soviétique des Affaires étrangères), de Javier Pérez de Cuéllar (secrétaire général des Nations unies) et de Yoweri Museveni (alors Président de l'OUA).

L'accord conclu prévoyait l'instauration d'un cessez-le-feu, la fusion des troupes belligérantes en une seule armée nationale et l'organisation d'élections pluralistes avant la fin de 1992.

Les premières élections présidentielle et législatives pluralistes de l'Histoire d'Angola furent organisées en septembre 1992, mais l'UNITA de Jonas Savimbi accusa le gouvernement de fraude électorale et décida de se retirer des Forces armées unifiées.

Pourtant, l'ONU avait jugé les élections "dans l'ensemble libres et équitables".

Mais le refus de l'UNITA d'en accepter les résultats aboutit à la reprise de la guerre civile, pour plusieurs années encore.

 

Avec Benjamin Babunga, via www.babunga.alobi.cd