Après l’arrestation du président IBK et autres membres du gouvernement malien, les réactions se multiplient ces dernières heures.

C’est notamment celle du président de la Commission de l'Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, qui « condamne énergiquement » cette arrestation et appelle leur libération.

La Cédéao, Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest, de son côté avait demandé un peu plus tôt dans l'après-midi aux militaires de regagner leurs casernes.

L'organisation régionale ouest-africaine a également rappelé son opposition à tout changement politique anticonstitutionnel.

Même message du côté des États-Unis : Peter Pham, l'émissaire américain pour le Sahel, indique dans un message publié sur Twitter s'opposer « à tout changement de gouvernement extraconstitutionnel, que ce soit dans la rue ou par les forces de défense et de sécurité ».

Le président français, Emmanuel Macron, a lui déclaré suivre avec attention la situation et condamner la tentative de mutinerie en cours. Il s'est également entretenu avec ses homologues de la région et membres de la délégation de la Cédéao qui s'était déplacée au Mali en juillet dernier pour trouver une sortie de crise.

Une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU doit par ailleurs avoir lieu le 19 août sur le sujet.

Enfin, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé à la « libération immédiate et sans conditions » du président malien Ibrahim Boubacar Keïta, arrêté par des militaires en révolte.




Samuel ABIBA

Samuel ABIBA - 21/08/2020 22:23 - Répondre 

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