Le Gouvernement congolais participe au 15ème Conclave numérique organisé par la Confédération de l’Industrie Indienne et EXIM Bank sur le partenariat du projet Inde-Afrique. 

Le Premier Ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba, lors de son adresse, a salué l’ouverture de ces assises ce mardi 22 septembre 2020, pour la mise en place d’une plateforme virtuelle qui permet de réfléchir sur les « Nouvelles dimensions du partenariat Inde-Afrique dans l’ordre Mondial Post-Covid ».

« Il est vrai que le nouvel environnement de la pandémie de la COVID-19 a accentué l’interdépendance de différentes parties du monde, de sorte qu’aucune région ne peut logiquement prétendre, aujourd’hui, surmonter seule les méfaits de cette crise sanitaire », a déclaré le premier ministre congolais.

Selon lui, l’urgence d’échanger les idées pour développer le secteur agricole en Afrique et de résoudre les autres problèmes liés à l’insuffisance d’infrastructures de qualité, la faible exploitation des sources énergétiques renouvelable, ou encore l’absence d’une industrie manufacturière diversifiées.

Dans une approche de partenariat gagnant-gagnant, Ilunga Ilunkamba est revenu sur les ressources naturelles variées que détient le continent africain, et sa main d’œuvre jeune, qui est un atout pour les investisseurs indiens. Les pays africains, explique-t-il, veulent mettre tous ces avantages au service d’un partenariat commercial et financier mutuellement intéressant pour les deux parties.

Pour lui, suite à la crise sanitaire causée par le coronavirus, les modalités de financement doivent être repensées. Il ajoute qu’à ce titre, des mécanismes novateurs s’imposent aussi bien du côté des institutions publiques que du secteur privé.

Saisissant cette occasion, Ilunga Ilunkamba, a également évoqué quelques actions au programme de son Gouvernement pour une diversification de l’économie congolaise. Il s’agit entre autres de la redynamisation de l’agriculture vivrière, industrielle et pérenne, la pêche et l’élevage, la consolidation de la base industrielle en favorisant une plus large transformation locale des produits agricoles et miniers, l’implantation des parcs agro-industriels et des zones économiques spéciales.