Interrogé sur France 24 et RFI, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, est revenu sur les récentes manifestations anti-MONUSCO à l’Est de la RDC.

Reconnaissant l’attente des populations locales des forces de la Mission Onusienne pour mettre fin à l’activisme de nombreux groupes armés dans la région et ainsi y restaurer la paix, il a reconnu l’incapacité de ces dernières :  « La vérité c'est que le M23 aujourd'hui est une armée moderne, avec des équipements lourds qui sont plus perfectionnés que ceux de la #MONUSCO », a avoué Antonio Guterres, qui s'est abstenu d'affirmer que ceux-ci viennent du Rwanda.

Il estime que l’important à ce stade, c’est de parvenir à un dialogue entre la RDC, le Rwanda et l’Ouganda pour parvenir à une perspective conjointe et éviter cette permanent situation de crise : « Il faut que ces pays se comprennent mutuellement, et coopèrent effectivement pour la sécurité en RDC et dans la région », a soutenu le secrétaire général de l'ONU.

« Penser qu’une force de la paix peut résoudre des problèmes quand il y a maintenant des forces militaires extrêmement bien armées, c’est impossible », a-t-il signifié soutenant par ailleurs la mise en place des forces africaines d'imposition de la paix et de lutte antiterroriste sous l'égide de l'UA et financées par l'ONU.

Mais pour de nombreux observateurs, cet « aveu d’échec » du secrétaire général de l'ONU face à la situation à l’Est de la RDC, conforte la position des populations locales qui ne veulent plus de cette mission de maintien de la paix, ce qui, soutiennent-ils, ne va pas améliorer les relations déjà froides entre les deux parties.




Job KAKULE

Job KAKULE - 19/09/2022 22:19 - Répondre 

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