Le directeur du programme Ensemble pour la Paix et la Sécurité à l’Est de la RDC, Emmanuel Ngueyanouba, a évoqué les problèmes d'instabilité et d’insécurité dus notamment du fait de l'absence de l’autorité de l'état dans les localités le plus reculées de cette partie du pays.

C’était à l’issue de l’atelier de lancement de ce programme qui réunit les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et Ituri.
Cette situation, ajoute-t-il, conduit à une sorte d'incapacité en terme de fournitures aux service publics et en matière de sécurité.

Face à ces nombreux problèmes, le programme ESPER vient en appui au gouvernement congolais, qui aura la tâche de diriger son côté technique en indiquant notamment les priorités sécuritaires mais également en faisant le suivi actif de la mise en œuvre de ce projet et des résultats obtenus.

Pour Mr. Emmanuel Ngueyanouba , ce projet va également contribuer à l'amélioration des fournitures du service de sécurité et de la justice aux population des trois provinces concernées : « Nous venons d'avoir l’aval du gouvernement congolais pour lancer les activités. Nos équipes vont se déployer dans les trois provinces, mais déjà, certaines étapes ont commencé comme par exemple la collecte du lieu de base qui permettra de mesurer l'avancée du programme pour cette première année », a expliqué le Directeur d’ESPER.

A la question de savoir si ce programme va s'exécuter dans des zones de conflit où règne l'insécurité, ce dernier a indiqué qu’elles ne seront en pas reste : « Nous sommes obligés d'y aller car nous comptons sur le soutien du gouvernement congolais pour rétablir la sécurité dans ces zones où l'insécurité bat son plein », a-t-il déclaré.

De son côté, Madame Nick D. chargée de programme adjointe pour le compte de CORDAID, 3 axes sont ciblés dans ce programme : « Nous avons trois axes pour mener à bout ce programme. Le premier c’est l’implication de l'autorité de l'état sur le plan administratif, sécuritaire et judicaire, le deuxième, c'est l'implémentation des priorités avec un financement basé sur les résultats, et enfin, l’appui du plaidoyer communautaire. »




Samuel ABIBA

Samuel ABIBA - 03/12/2020 12:01 - Répondre 

Bien...