L'ancien président malien Ibrahim Boubacar Keïta, arrêté le 18 août dernier par les putschistes, a été libéré ce jeudi, ont annoncé les militaires dans un communiqué publié sur Facebook par Le Comité national pour le salut du peuple.

Son fils, Karim Keïta, a réussi à quitter le pays.

La semaine dernière, les émissaires de l'organisation sous régionale ouest africaine n’avaient pas réussi à se mettre d'accord avec les putschistes sur l'organisation de la future transition au Mali.

Ce jeudi, la Cédéao précise sa position par un communiqué de la présidence nigériane : elle est désormais prête à consentir à une transition qui durerait jusqu'à un an.

La Cédéao « trouverait acceptable » l’idée d’un « gouvernement par intérim dirigé par un civil ou un militaire à la retraite » pour une période de transition de « six, neuf, ou douze mois » au Mali, avant l’organisation d’élections dans le pays.

Les militaires souhaiteraient, eux, « rester au pouvoir » pendant « trois ans » avant la tenue d’un scrutin, selon les déclarations de la présidence nigériane.

Dans le même communiqué, le médiateur de la Cédéao Goodluck Jonathan indique que sa délégation a pu rencontrer l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta.

Par ailleurs, les militaires au pouvoir à Bamako réclament également la levée des sanctions prises avant le coup d’État, une décision qui « est entre les mains des chefs d’État de la Cédéao », a rappelé Goodluck Jonathan.




Job KAKULE

Job KAKULE - 28/08/2020 07:53 - Répondre 

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