L’intensification des combats entre le M23 et les FARDC dans certaines zones en province du Nord-Kivu est à la base de l’afflux des déplacés dans différents sites en ville de Goma et dans le territoire de Nyiragongo.

Ceci conduit à la saturation de ces sites, conduisant à l’extension ou la création de nouveaux sites parfois informels.

C’est le cas du site de déplacés de Rusayo 3, une extension des sites Rusayo 1 et Rusayo 2, qui comptent déjà plus de 23.000 ménages dans un peu plus de 2 mois.

Sans aide humanitaire, les déplacés de ce site vivent dans des conditions précaires.

C’est dans ce contexte que l’ONG Médecins Sans Frontières s’emploie, depuis deux semaines, à apporter une réponse humanitaire, et a distribué plus des kits d’abri (bâche, natte, couverture), des kits d’hygiène (seau, savon, bidon, gobelet), ainsi que des kits d’ustensile (casseroles, assiettes, cuillères), en faveur d’au moins 30.000 personnes déplacées.

Une équipe de MSF enregistrant des patients en vue d'une consultation et une prise en charge
Une équipe de MSF enregistrant des patients en vue d'une consultation et une prise en charge 

MSF a également construit une clinique sur le site.

Elle offre également un service des consultations ambulatoires aux enfants de moins de 15 ans.

En l’espace de 2 semaines, plus de 700 patients ont été consultés et pris en charge, parmi lesquels des enfants atteints d’infections respiratoires et des diarrhées, ceux atteints de malnutrition ainsi que des femmes survivantes de violences sexuelles a dit le Dr. Jean-Paul Kasolwa, Responsable des activités MSF au site Rusayo 3.

« Nous comblons les besoins de santé primaire, mais il y a encore d’autres besoins de base comme l’eau potable, les abris provisoires. Il est important que d’autres acteurs nous prêtent main forte pour subvenir à tous les besoins », a-t-il dit indiquant que la dernière assistance humanitaire dont ont été bénéficiaires les déplacés de guerre du site de Rusayo est intervenue en mars dernier.




Joseph Seven

Joseph Seven - 04/05/2024 10:20 - Répondre 

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